Recherche sur le blog:
Recherche personnalisée

jeudi 6 octobre 2011

Cimetière de Fourneville...


Vue prise dans le cimetière de Fourneville, le batiment à gauche est l'arrière de l'actuelle mairie (la façade avant est en brique).


Tombe de Charles Frédéric LECESNE, il fut prêtre de Fourneville de 1861 à 1871.


Série de quatre tombes de la famille HUE, la seconde est la sépulture de Paul HUE, maire de la commune de Fourneville en 1883-1884.



En haut, sépulture de Louis Eugène LOUIS DIT PICARD, premier porteur du patronyme et sur la photo en dessous, la tombe de ses deux enfants Mort pour la France pendant la première guerre mondiale.


Retrouvez un article plus détaillé ainsi que des tableaux généalogiques de ces personnes dans le prochain bulletin des racines de Honfleur.

Photographies de 2011-E.Fortier.

jeudi 7 juillet 2011

"Le Salon du Livre de Honfleur"....

"RACINES de HONFLEUR" organise, ce 10 juillet, avec le concours de la Ville de Honfleur le premier

"Salon du Livre de Honfleur".

la manifestation se déroule, aux Greniers à Sel, de 10h30 à 12h30 et de 14h15 à 18h, sous la Présidence d'Honneur de Vladimir FEDEROVSKI, entouré d'une cinquantaine d'auteurs, aussi connus que Jean PIAT, Françoise DORIN, Elisabeth COQUART, Jean Louis EZINE, Philippe HUET, Yves JACOB, Alain PAGE, Michel RUFFIN, etc.. sans oublier les auteurs Locaux Philippe Poulain-Letac et Pierre Jan.

jeudi 24 mars 2011

Notables et autres...

LACOUDRAIS et DUBOURG ou le sucre de canne à HONFLEUR entre grandeur et décadence.

Il n’est pas une des nombreuses monographies sur Honfleur qui cite ces personnages. Même Charles Bréard semble pris en défaut. Pourtant une lecture attentive de ‘’ vieilles rues et vieilles maisons… ‘’ prouve qu’il n’en est rien :
« Dans la rue de la Bavole, nous trouvons les terrains qui ont été occupés, pendant plus d’un demi-siècle, par une importante raffinerie de sucre » (page 35).
« Sur le coté gauche du cours d’Orléans, l’industrie manufacturière s’était portée au commencement du XIXème siècle. La première usine fut une raffinerie de sucre fondée en 1824 par MM. Lecarpentier et Lacoudrais » (pages 164-165).
En vérité, si Bréard nous parle de Lacoudrais sans plus s’attarder, et s’il fait silence sur Victor-François Dubourg, c’est parce que l’histoire du sucre de canne à Honfleur, c’est toute l’histoire de sa propre famille : Lacoudrais était son arrière-grand-père , Dubourg était son oncle !

Au XVIIIème siècle avait existé à Honfleur une importante maison d’armement et de commerce colonial fondée par Nicolas Coudre-Lacoudrais et consolidée par son fils aîné Nicolas-Louis-Guillaume (1746-1811). Mais l’une des conséquences de la Révolution Française, la rupture du commerce avec Saint-Domingue, provoqua la ruine de la Maison Lacoudrais.
Mais bon sang ne saurait mentir : un neveu de Nicolas-Louis-Guillaume, Armand-Nicolas va bientôt remettre le nom des Lacoudrais au premier rang des notables de Honfleur.

Armand-Nicolas Lacoudrais naît le 10 octobre 1785, à Honfleur, du mariage de Joseph-Armand Lacoudrais (1751-1789) avec Marie-Madeleine-Catherine Lecarpentier (1758-1836). Le 2 janvier 1789 naîtra encore une fille, Anne-Sophie.
Orphelin de père à 4 ans, Lacoudrais entre tôt dans la vie active : avec son cousin Olivier Lecarpentier, il tient commerce de denrées coloniales, d’huiles de Nice et de savons de Marseille, sous l’enseigne « Lecarpentier, Lacoudrais et Cie ». Et ses capacités sont vite reconnues, puisque dès Janvier 1814, il est nommé maire de Pennedepie, poste qu’il va occuper jusqu’en novembre 1831.
En 1823, les 2 associés forment le projet de créer à Honfleur une raffinerie de sucre de canne : ils font leurs essais dans une des caves de leur comptoir de commerce, qui se trouve cours d’Orléans. Les essais sont concluants, aussi, pour développer leur entreprise, ils achètent en 1824 et 1825 des magasins existant rue de la Bavole.
C’est là que s’implante la raffinerie, qui ne cesse de s’agrandir par ajout de nouvelles constructions, malgré un très important incendie le 24 décembre 1826. C’est que l’affaire est vite florissante : elle fournit en sucre tout le nord-ouest de la France, Rouen, Elbeuf, le Havre, mais aussi Caen, Alençon, Le Mans, mais encore Saint-Brieuc et Rennes… L’entreprise, qui emploiera jusqu’à 230 personnes, et qui pourra sortir jusqu’à 50 barils de sucre par jour, donne des bénéfices considérables.

On sait la réussite d’Olivier Lecarpentier, maire de Honfleur et conseiller général. Celle de Lacoudrais n’est pas moindre : quittant la mairie de Pennedepie, il se fait élire au conseil municipal de Honfleur en novembre1831. Et il a épousé Anne-Rose Poisson, la fille d’un notaire parisien, qui lui apporte en dot un bel et grand hôtel particulier de style Premier Empire, situé cours d’Orléans ( naguère siège de la « Banque de France », aujourd’hui de « La Poste »).

Très tôt, Lacoudrais remarque les qualités de l’un de ses commis de comptoir, Victor-François Dubourg. Dubourg est né à Honfleur, le 27 janvier 1805 d’une modeste famille originaire de la Manche (Milly), le père est forgeron. Lacoudrais n’a pas d’enfants et songe à sa succession : il arrange le mariage de Dubourg avec sa nièce Marie-Victorine Bréard . Le mariage a lieu à Equemauville le 19 décembre 1830. Qui est la mariée ? C’est la fille du notaire Victor Bréard (1784-1866) et de Marie-Sophie Lacoudrais, qui est d’ailleurs décédée peu après l’accouchement, le 9 novembre 1809, à Pont-l’évêque.

Lacoudrais favorise la carrière de son nouveau neveu en lui laissant, le 5 juin 1840, sa place au conseil municipal : voilà donc Dubourg également reconnu comme notable. Il ne quittera pas le conseil municipal, réélu en 1846, 1848, 1852, 1855, 1860 et 1865. Egalement élu en 1839 juge au Tribunal de commerce, dont il occupe la présidence dès le 4 juillet 1845. Egalement élu conseiller d’arrondissement le 25 septembre 1847, mais il laissera en 1848 le poste à son beau-frère, Victor Bréard fils (1814-1884), lequel est le père de notre Charles Bréard..
Egalement élu à la Chambre de Commerce : En 1847, le maire de Honfleur, Lecarpentier, le Président du tribunal de commerce, notre Dubourg obtiennent enfin la création d’une chambre de Commerce, création qui va être retardée par la révolution de 1848. L’élection des 9 membres de la C.C. a lieu le 18 août 1849, naturellement Dubourg est du nombre, mieux le 16 septembre 1849, il est élu Président de cette nouvelle assemblée, poste qu’il va occuper jusqu’en 1867.
Habitant un moment au 34 de la rue des Buttes, Dubourg , sa femme et ses deux enfants, Victor-Armand, né le 17 janvier 1834, et Victorine-Blanche, née le 26 juin 1838, occupent dans les années 1850, un hôtel cossu au 19 de la rue Boudin, racheté après la mort le 26 décembre 1852 de la veuve Dufossey, née De Bougainville de Gondrecourt.( L’endroit est aujourd’hui l’hôtel « L’Ecrin »).

Les affaires ne se ralentissent pas : au sein de l’entreprise « Lecarpentier, Lacoudrais et Cie » Dubourg occupe maintenant un rôle essentiel, avec un autre commis, Louis-Désiré Goulley, lui aussi membre de la C.C. de décembre 1852 à mars 1865. L’un des fondateurs de l’entreprise, Olivier Lecarpentier meurt le 13 septembre 1852, remplacé dans la société par son fils Barthélémy, par ailleurs élu à la C.C. le 21 juin 1856. Quand ce dernier meurt le 19 octobre 1857, l’entreprise continue sous la dénomination de « Lacoudrais et Cie ».
Lacoudrais disparaît le 2 avril 1861, 5 ans après son épouse, décédée le 17 septembre 1856. Héritant des biens, les Dubourg prennent possession de l’hôtel du cours d’Orléans, tandis que Victor-Armand reste rue Boudin. La raison sociale de l’entreprise devient « Dubourg, Goulley et Cie ». L’association est solide. De fait, Dubourg a marié sa fille, Victorine-Blanche, le 11 janvier 1859, à Henry Goulley, le fils de son associé, Louis-Désiré Goulley (1799-1885).

Si l’association est solide, les affaires deviennent difficiles : Le prix brut de la canne à sucre augmente fortement en raison de l’abolition de l’esclavage, et le prix de revient du sucre de betterave baisse en raison de l’amélioration des méthodes de raffinage alors que le coût de transport des deux matières premières reste disproportionné.
Voyant venir les périls, Dubourg, celui que le « Honfleur d’en-bas » appelle familièrement et un peu péjorativement « ventre d’or » à cause de sa manie d’afficher son opulence en portant de façon ostentatoire sa montre-gousset accrochée à son gilet par une grosse chaînette en or, Dubourg décide en 1866 de fermer la raffinerie de sucre. Si le choix est de sagesse, il est mal compris : c’est la raison de son échec aux élections de la C.C. qui ont lieu le 7 mars 1867, face à Axel Ullern, jeune entrepreneur dynamique appelé à un brillant avenir.

Toujours conseiller municipal, mais retiré des affaires, riche mais ayant perdu sa présidence de la C.C. , Dubourg est un homme fini . Hier tout puissant, il n’est plus rien, même s’il est réélu membre de la C.C. le 25 février 1869 – Ne pouvant espérer en retrouver la présidence, il ne participe d’ailleurs plus à ses séances.
Dubourg meurt dans la quasi indifférence, le 2 avril 1870, exactement 9 ans après son bienfaiteur, Lacoudrais, sans que les journaux locaux daignent même lui rendre l’hommage d’un article nécrologique.
Après sa mort, c’est sa fille et Henry Goulley qui s’installeront cours d’Orléans, tandis que sa veuve ira vivre chez son fils Victor-Armand, rue Boudin.
Henry Goulley, patron d’une scierie, et président de la C.C. de mars 1881 à février 1891, fera de mauvaises affaires : l’hôtel du cours d’Orléans devra être vendu en 1894 à la Banque de France.
Victor-Armand Dubourg mourra le 29 juin 1899. Et Henry Goulley, à Pont-Audemer, le 19 septembre 1899.
La veuve de Dubourg, Marie- Victorine Bréard mourra le 14 février 1902. Et la veuve de Goulley, Victorine-Blanche Dubourg, à Pont-Audemer, le 15 mai 1921.

Le sucre de canne à Honfleur ? Dubourg a en quelque sorte ‘cristallisé’ la grandeur et la décadence inéluctable du sucre de canne à Honfleur ! Toutes les tentatives pour faire redémarrer la raffinerie échoueront :
Le 9 septembre 1871, une nouvelle société, la « société anonyme de la Raffinerie de Honfleur », dont le gérant est M. de Boursetty est constituée. Elle rachète l’usine pour 350 000 francs. Mais très vite, le capital de départ est insuffisant, il est porté le 30 janvier 1872 de 1 500 000 à 2 500 000 francs, pas assez pour que soit évitée la faillite en 1874. Le temps du sucre est bien terminé : c’est une fabrique de meubles et boiseries d’ameublement, « Léger et Laurent » qui occupe les bâtiments de la ‘Raffinerie’ à partir de janvier 1885. Mais l’embellie est de courte durée puisque quasiment tout est détruit par une grande incendie le 4 octobre 1886. Ne restera qu’une vaste friche industrielle, pour longtemps véritable plaie lépreuse au cœur de Honfleur.
N’en subsiste aujourd’hui que le haut bâtiment, carré et en briques, qui est le siège de l’hôtel des Ventes.

Et ne subsiste, à Honfleur, pour rappeler le souvenir de Lacoudrais et de Dubourg, qu’une majestueuse chapelle, en haut du cimetière Sainte-Catherine.



Sources : -Archives municipales
-Archives de la C.C.I.
-Journaux locaux



Didier Jourdan

Conférence...


Le vendredi 17 juin à 18h30, Pierre Lair-Frémont nous présentera les aventures d'un marin Normand : Pierre Onésime Frémont.
Entrée libre, espace Rottier, rue de la République.

150ème Fête des Marins...

Dans le cadre du 150e anniversaire de la fête des marins, la chorale "Choeur Accord" de Honfleur chantera le requiem de Fauré le vendredi 10 juin à 20H30 en la chapelle de l'ancien hôpital. Entrée libre.

Toujours dans le cadre de la fête des Marins, une exposition sur Pierre BERTHELOT sera présentée les samedi - dimanche et lundi du week-end de la Pentecôte. Entrée libre 14h00 - 17h00.

Un reposoir sera également visible le lundi de Pentecôte.

Promenade concert...


Le 30 avril prochain, l'association propose: "conférence, promenade, audition les orgues de Honfleur".

-14h30 : Chapelle de l'ancien hôpital- conférence "L'orgue, histoire et fonctionnement " par Mickaël Gaborieau.
-16h : Promenade (audition de l'orgue de la chapelle de Grâce , puis présentation de l'orgue de l'église Saint Léonard) - Durée : 2 heures environ.


- 20h30 : Concert église Sainte Catherine par Mickaël Gaborieau.Tarif 10 euro au profit de la restauration de la chapelle de l'hôpital

Bulletin numéro 57...


Dans ce nouveau bulletin vous découvrirez un article sur la guerre de 1870-1871,un autre article sur les origines féodales d'Ablon et vos rubriques habituelles.

Assemblée générale 2011...


Ont été élus au conseil d'administration:
-Danielle Boiteau
-Alain et Micheline Demanneville
-Alain Dorey
-Eric Fortier
-Pierre Jan
-Didier jourdan
-jacqueline Lemonnier
-Claude et Marie-Claire Ressencpourt
-Sandrine Roney
-Claire Tardivel

Ont été réélus:

- Président : Pierre Jan
- Secrètaire : Danielle Boiteau
- Trésorier : Didier Jourdan

Quatre commissions ont été créées:
Commision culture:Claire Tardivel-commission histoire et généalogie: Eric Fortier-Commission animation Jacqueline Lemonnier-commission patrimoine Alain Demanneville - Blog et bulletin: Pierre Jan - Didier Jourdan - Danielle Boiteau.

Il a été décidé que la cotisation 2012 ne changera pas, elle restera à 20 euro.

mercredi 19 janvier 2011

Assemblée Générale Extraordinaire

Compte tenu de changements de statuts de l'association, le bureau a fixé une date pour une assemblée générale extraordinaire. Celle ci aura lieu le Dimanche 27 février a 10 h 00. Ensuite un pique nique est prévu ainsi qu'une promenade.