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jeudi 25 février 2010

HISTOIRE...


VASOUY : LE VAL LA REINE DE LA FAMILLE BAILLEHACHE LAMOTTE A FRANCIS WARRAIN


D’après les notes et recherches de Madame Thérèse LE ROUX née Cyprien FABRE petite-fille de Francis WARRAIN

La famille BAILLEHACHE LAMOTTE

Jean de BAILLEHACHE sieur de Beaumont épouse Anne MORIN. De leur union naît Pierre.

Pierre de BAILLEHACHE est baptisé le 18 septembre 1596 à Caen. Sieur de Fontenay, il épouse le 11 juillet 1619 à Caen Elisabeth GAMBIER. De leur union naît un fils Jacques.

Jacques de BAILLEHACHE est baptisé le 3 septembre 1620 à Caen. Il épouse le 10 février 1654 à Caen Jacqueline MESIER. De leur union naît un fils Louis. Jacques de BAILLEHACHE s’éteint en 1676 à Caen.

Louis de BAILLEHACHE épouse en premières noces le 26 octobre 1684 à Saint Georges du Vièvre Madeleine CONSTANTIN et en secondes le 25 janvier 1694 à Saint Georges du Vièvre Suzanne LAIGNEL. De cette seconde union naît un fils Jean François. Louis de BAILLEHACHE s’éteint le 15 mai 1738 à Saint Georges du Vièvre.

Jean-François de BAILLEHACHE est baptisé le 2 janvier 1701 à Saint Georges du Vièvre. Il épouse Anne HEBERT. De leur union naît un fils Louis François. Jean-François de BAILLEHACHE s’éteint le 20 juillet 1747 à Louviers.

Louis François de BAILLEHACHE LAMOTTE est baptisé le 3 août 1734 à Beaumont le Roger. Il épouse le 5 juillet 1757 à Pont-Audemer Marguerite GAVELLE. De leur union naît un fils Louis Gilles. Louis François de BAILLEHACHE s’éteint le 11 octobre 1784 à Fatouville.

Louis Gilles Samson BAILLEHACHE LAMOTTE est baptisé le 31 août 1763 à Pont-Audemer. Il épouse le 4 février 1793 à Honfleur Marie Françoise LEQUESNE née le 23 décembre 1769 à Honfleur (Paroisse Saint Léonard). De leur union naît un fils François Joseph. Louis Gilles BAILLEHACHE s’éteint le 20 février 1835 à Honfleur. Marie Françoise LEQUESNE s’éteint le 31 juillet 1805 au Havre.

François Joseph BAILEHACHE LAMOTTE est né le 11 avril 1799 au Havre. Il épouse le 26 juin 1826 à Rouen Henriette Adélaïde PETIT, née le 23 avril 1798 à Abbeville. De leur union naissent deux fils Alfred Joseph et Henri. François Joseph BAILLEHACHE (photo ci-contre) s’éteint le 31 août 1883 à La Rivière Saint Sauveur. Henriette PETIT meurt le 25 septembre 1877 à Vasouy.

Alfred Joseph BAILLEHACHE LAMOTTE est né le 18 décembre 1831 à Honfleur. Il épouse le 2 juin 1857 à Paris Berthe Eugénie PETILLAT née le 4 juin 1836 à Paris. De leur union naît une fille Alix. Alfred BAILLEHACHE s’éteint le 15 octobre 1892 à Versailles. Berthe PETILLAT meurt le 4 juillet 1922 à Vasouy.

Alix BAILLEHACHE LAMOTTE est née le 18 octobre 1866 à Vasouy. (Photo ci-contre).

« Nous soussigné, curé de la paroisse de Pennedepie – Vasouy du diocèse de Bayeux, certifions que le 20 octobre 1866 nous avons ondoyé Alix Henriette Augustine Marie BAILLEHACHE et supplée les cérémonies du saint baptême le mardi 11 décembre 1866. Délivré le 23 février 1888. Signé Alphonse BERTOT. »

Elle épouse le 12 avril 1888 à Paris Francis Hilarion WARRAIN né le 10 octobre 1867 à Marseille.


Menu du mariage le 12 avril 1888

Potage crème de homard et sévigné
Croustades Conti – barquettes Pompadour
Truites saumonés sauces Vénitiennes et indiennes
Quartier marcassin Sibérienne
Cailles à la Maréchale
Aspics queues d’écrevisses Rossini
Spooms au kirsch – Granités vins champagne
Poulardes truffées Périgueux
Salade
Pois nouveaux à la Française
Suprême de poires Montmorency
Glace moldave
Gâteau des îles
Gâteau maltais
Dessert


De leur union naissent quatre filles, Suzanne en 1889, Marguerite en 1890, Arlette en 1892 et Yvonne en 1893.

Alix BAILLEHACHE s’éteint le 27 décembre 1943 à Paris et Francis WARRAIN le 24 février 1940 à Vasouy.

Lors du décès de Francis WARRAIN, Charles AUTRAN écrit l’article suivant pour l’Illustration « Francis WARRAIN s’est éteint au Val la Reine, à Honfleur, le 29 février après une brève maladie. C’était un artiste. C’était un philosophe. Il faisait partie de ces esprits distingués dont l’activité féconde s’exerce en dehors de toute fonction officielle. Né à Marseille en 1867, il y avait fait ses premières études.

L’un de ses condisciples fut alors Edmond ROSTAND. Il acheva ses classes à Paris. Marié en 1888, il prépara le concours de la Cour des Comptes, auquel il renonça bientôt pour se consacrer à la sculpture sous la direction amicale de Louis NOEL. Reçu au salon aux alentours de 1900, il y exposait encore en 1923 rue Sainte Cécile dont l’Illustration a parlé dans son numéro du 26 mai de la même année.

La sculpture ne devait cependant constituer qu’une étape dans l’évolution de cet esprit, philosophique avant tout. Très vite, elle attira sa réflexion sur les immenses problèmes de tout ordre que pose l’esthétique. Ceux-ci, à leur tour, l’amenèrent aux mathématiques supérieures et à la métaphysique, vers lesquelles l’inclinait son esprit clair, passionné d’idées générales et d’abstractions synthétiques.

Vivement frappé par l’anarchie métaphysique si caractéristique de la science contemporaine, il avait, dès lors, voué le plus clair de ses activités à tenter d’en résoudre les contradictions les plus choquantes à ses yeux. (…)

Il avait, en outre, consacré d’importantes explications et commentaires à l’œuvre psychobiophysique de Charles HENRY (1932) ainsi qu’à l’œuvre de Hoene WRONSKI, philosophe et mathématicien polonais. Cette dernière publication, fort ardue, lui avait valu un titre honorifique à l’université de Varsovie.

Wagnérien passionné, il a publié en 1921 une solide étude sur la Conception psychologique de la gamme. Le philosophe rejoignait ici le musicien.

Engagé volontaire en octobre 1914, il est parti lieutenant et revenu capitaine, Croix de guerre et chevalier de la légion d’honneur en 1918.

Sa foi intelligente et profonde, n’a cessé de soutenir et de fortifier son noble esprit jusqu’à son dernier jour. L’homme simple, bon, affable, plein de sens et de cœur, était d’un commerce charmant. Il n’a laissé que des amis. »

Ma mère Alix WARRAIN par Yvonne WARRAIN sa fille

Une tête charmante, un corps parfait dans tous ses détails. D’une élégance raffinée, elle portait la toilette avec une extrême distinction. Victime de son imagination mais ferme devant la réalité. Pleine de sang-froid devant le réel danger. Elle savait faire face. Elle se consacra pendant la guerre de 1914 à soigner les blessés, ne reculant devant aucune fatigue, continuant son service de jour après avoir veillé une nuit entière. A la fin de la guerre, elle fut nommée Vice-présidente des Maisons Claires, œuvre créée par Yvonne SARCEY épouse BRISSON pour secourir les enfants malheureux dans leur famille, et prit part au transport des enfants hors de Paris pendant les bombardements en 1918.
D’une intelligence vive, d’un caractère scrupuleux, tourmenté, passionné, elle se donnait tout entière à son mari, tout entière à ses enfants. Marquée dans sa jeunesse par l’ambiance d’un père malade, en violentes discussions avec son fils de 9 ans plus âgé qu’elle, ces scènes la laissaient bouleversée.
Par la double parenté d’Alfred BAILLEHACHE, elle connut Francis WARRAIN pour lequel elle conçut un amour qui ne devait s’achever qu’à son dernier soupir. Dévorée de chagrin par la mort de son mari, elle en mourut trois ans plus tard. Amour total, unique, exclusif, presque tyrannique qui n’empêcha en rien un amour maternel égal. »

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